Jeudi 30 avril: Il était vers les 22h20 hier soir, lorsque je me suis rendue compte que je n’avais plus que 1h40 pour tenter un dernier orgasme. Un dernier plaisir, une toute dernière jouissance avant ce très long moment de privation. J’en avais pas spécialement envie, car je m’étais caressée la veille vers la même heure, mais compte tenu des évènements futurs qui m’attendent, je me devais de profiter de ce dernier instant d’évasion.

 

De la détente, une position assise, j’ai écarté les jambes pour passer ma main entre mes cuisses. Les caresses de mes mains ont très vite réveillé mon plaisir qui n’était pas si endormi que ça finalement (…) J’ai commencé à être excitée, à ressentir ce fin fond de plaisir sexuel. Mon petit oiseau en semi-érection... j'ai tiré délicatement dessus avec des vas et vient successifs… oh oui c’est bon.. ! Je me dis alors dans ma tête, pendant que j’exécute ces mouvements dans un rythme agréable que je vais être privée de cela pendant 1 mois entier !!! L'idée m’excite de savoir que je ne pourrai plus connaître ces moments. Ça m’excite tellement que je sens assez rapidement le début d’une montée... le plaisir progressif qui monte, qui monte, qui me rend folle, je vais jouir… 22H49 exactement, le liquide est sorti, je suis libérée, heureuse d’avoir connu ce tout dernier moment.

 

Par la suite, même si j’ai longtemps hésité si je devais en porter une ou pas, vers les 1h du matin, j’ai finalement opté & décidé de mettre une cage, afin d’être dans une contrainte plus en adéquation avec ce que je vais subir pendant tout ce mois de mai.

 

 

 

 

La clé, comme je n’ai personne qui peut la garder en ce moment, j’ai l’idée de la mettre dans la colline loin de chez moi demain dans un endroit caché où personne ne pourra vraisemblablement la trouver. Ça permettra de pimenter la situation, de ressentir une sorte d’angoisse & d'excitation supplémentaire de ne pas retrouver la clé par exemple le jour où il me la faudra impérativement.

  

 

- Vendredi 1er mai -

Aujourd’hui pour cette première journée d’abstinence, il n'y a eu aucune difficulté, ni envie. Le premier jour est une formalité, d’autant plus que généralement, je ne me caresse pas tous les jours. Autrement dit, ce jour de 1er mai s’est passé & déroulé avec succès sans aucune pression apparente. Faut dire que j’ai dormi presque toute la journée, très peu de motivation en ce vendredi. Hier soir, il y avait Koh Lanta, le seul divertissement à la télé de la semaine, ça permet de s’évader, de trouver un intérêt vis à vis de quelque chose d'intéressant. Ce qui est sûr, c’est que pour le moment, je supporte très bien cette situation de non sexualité. Comme suis pas sortie, je n’ai pu aller déposer & cacher la clé de la cage. Cela dit, cette dernière commence déjà à me gonfler & me gêner. Pas sûr que je la garde indéfiniment. Rendez-vous demain pour le deuxième jour.

 

- Samedi 2 mai -

En ce deuxième jour de restriction, il n’y a pas eu trop de soucis. Même si j’ai senti une différence par rapport à hier. Moins à mon aise, moins sereine, d’ailleurs vers les 16h lorsque j’ai ouvert les yeux après une petite sieste de 3h, j’ai ressenti une sensation de lourdeur entre mes cuisses, il y a même eu un début de réveil qui n’a pas été bien loin (heureusement), mais qui s’est quand même manifesté durant quelques secondes. Par la suite, suis sortie faire des courses et une balade, ça a permis de s’évader du contexte actuel. En ce qui concerne la cage, je l’ai enlevé, elle devenait un peu trop gênante. Garder ça en permanence, faut réellement aimer l’inconfort, déjà que je me tape cette abstinence, faut pas non plus exagérer. Et puis bon dans les conditions générales du contrat, ce n’était pas précisé qu’il fallait porter une cage obligatoirement ! 

Je n'exclue pas de la remettre, surtout lorsque la situation deviendra plus délicate ou beaucoup plus tendue, si j'ose dire.

 

- Dimanche 3 mai -

C’est le troisième jour où désormais il va falloir faire preuve de plus en plus de vigilance. Les deux premiers jours ont été relativement simple à gérer, ce troisième jour que j’ai affronté aujourd’hui a été bien plus compliqué. Suis même surprise d’avoir ressenti autant d’envie que ça, alors que je n’en suis seulement qu’au début, trois jours c’est rien du tout. Si je commence à ressentir des difficultés maintenant, sincèrement ça craint pour la suite des évènements. Tout à commencé hier soir avec une discussion avec l’un de mes fans, celui-ci m’a pas mal titillé vis à vis de cette abstinence. Il m’a même dit que c’était « surhumain » et qu’on avait toutes et tous des limites. Même si il ne doute pas de mes efforts et de ma détermination, il pense qu’étant livrée à moi-même, je n’y arriverai pas toute seule ! Ce qu’il m’a dit, ça m’a surtout surmotivé encore plus pour lui prouver le contraire ! Même si sur le fond, je ne peux pas lui donner tord, je sais que tôt ou tard, il va y avoir de la souffrance. J’en ai déjà eu un aperçu dans l’après-midi d’ailleurs.

Me suis couchée en début d’après-midi pour me reposer vers les 13h30, et là, en essayant de m’endormir sans le vouloir, des idées et des images sexuelles ont émergé dans ma tête, j’ai même eu envie d’une présence derrière moi, qu’on vienne me caresser les fesses (…) J’ai fini par m’endormir dans un doux rêve dont je ne serais dire ce que c’était. 16h46 exactement, mes yeux s’ouvrent vers la lumière de ma fenêtre au-dessus de moi. Et là… stupeur, je me rends compte que le petit oiseau a pris son envole et qu’il n’est plus du tout petit… suis excitée avec une érection que j’ai senti se finaliser quelques secondes après avoir ouvert les yeux. C’est la première fois depuis le début de mon sevrage que ça se réveille comme ça. Et là, je me dis que je n'aurais jamais du enlever la cage que ça a été une erreur totale. Suis dressée, excitée avec une pulsion sexuelle qui me tarabuste. J’ai immédiatement essayé de me calmer, de souffler, de faire le vide dans ma tête totalement et de me dire: « Ce sexe ne t’appartient pas, il n’est pas à toi, il ne commande pas » puis j’ai pensé à autre chose, sans trop savoir comment suis arrivée à cette idée là, j’ai pensé soudainement aux Entrechats, comment s’appelaient les Entrechats dans le dessin animé que je regardais quand j’étais jeune ? Il y avait un gros chat orange, mais quel était son nom ? Je me suis concentrée à rechercher le prénom du chat avant tout en oubliant et en faisant abstraction du reste. Progressivement, j’ai senti un relâchement petit à petit au niveau de la pression, l’érection s’est estompée doucement et calmement. J’ai retrouvé le nom du chat dans la foulée grâce au générique qui a raisonné dans ma tête, c’était Isidore !

Un moment cocasse que j’ai vécu mine de rien, ça n’a pas été simple. Il faut surtout faire attention lorsqu’on est couchée, sous la couette au chaud, il y a un relâchement du corps, des muscles, une détente, c’est un coté néfaste vis à vis de cette abstinence. Je remettrai désormais la cage avant de m’endormir, ça sera nettement plus prudent. Merci à tous ceux qui me suivent et qui me laissent des messages, ça m'encourage énormément dans cette épreuve.

 

- Lundi 4 mai -

Pas grand chose à signaler aujourd’hui, j’ai été assez amorphe avec peu d’énergie vitale. Il y a des jours comme ça où je plonge littéralement dans une fatigue physique avec aucune motivation.

Ça a été surtout la nuit dernière vers les 1h du matin que j’ai ressenti de nouveau des envies se manifester. Ça me chatouillait pas mal entre mes cuisses, une sorte de continuité de la veille de l’après-midi. Ce moment où j’ai ouvert les yeux avec cette montée érectile ne m’a pas laissé de marbre, elle est encore présente dans mon esprit. D’ailleurs, je n’ai fait que penser à ça toute la soirée d'hier, de plus en plus perturbée. En début de nuit, je décide donc de m’allonger sur mon lit pour être au calme et faire l’ordinateur, sauf que j’ai eu l’envie, voir même le besoin, de faire descendre ma culotte sur mes cuisses. Difficile d’expliquer pourquoi, ni ce geste ? Une sorte de pulsion de l’intérieure qui m'a dicté de faire cela.

J’ai donc fait coulisser ma culotte sur mes cuisses.. et là, me suis retrouvée avec le sexe à l’air tout sensible devant moi. Je l’ai regardé, je l’ai fixé, mais j’ai fait abstraction de celui-ci. Puis, j’ai remonté ma culotte et fait ce que je devais faire sur l’ordinateur. Je voulais publier un article avec 3 ou 4 photos, mais je n’avais pas assez d’inspiration pour trouver un titre et mettre les photos adéquates, afin de faire plaisir à ceux qui me suivent. Ma journée a été une journée sans, j’ai dormi durant celle-ci, avec aucune envie, le calme plat. Tant mieux, ça me permet de souffler un peu. J'espère avoir plus d'énergie et d'entrain demain.

 

- Mardi 5 mai -

Moins de sexe = moins d’envies sexuelles ? J’ai envie de croire en cette théorie, car pour le moment, ça se passe bien, même très bien. Ce cinquième jour de privation a été plutôt même une réussite.

En 5 jours, je n’ai ressenti qu’une seule véritable forte montée d’excitation, c’était dimanche, depuis c’est plutôt calme et stable. En ce mardi, j’ai été sur le chat de discussion afin de parler avec plusieurs garçons et hommes. Il y en a un qui a pourtant essayé de me titiller, de faire travailler mes envies, mais suis restée assez stoïque vis à vis de son désir pour moi. Même si ça m’a fait bien plaisir d’avoir cette discussion avec lui et d’avoir échangé avec d’autres hommes aussi. Lorsqu’on parle de sexe, inconsciemment, on peut tomber dans des envies par la suite. C’est vrai qu’à un moment donné, j’ai eu l’envie de caresser, de prendre en main un sexe, de sucer ce même sexe. Mais cette idée et envie en ce moment ne sont pas réalisables, j’ai donc vite mis ça de coté dans mon esprit. Je me suis surtout consacrée à mon Puzzle, j'ai presque terminé celui-ci.

 

- Mercredi 6 mai -

Un garçon m’a dit de ne pas compter les jours, de ne pas faire une fixation de calculer combien ça fait de temps que je vis cette situation. Fort est de constater, suis bien obligée de compter et de me rendre compte que j’en suis à 6 jours. Cette journée de mercredi a été une journée active. Levée depuis les 5h du matin, j’ai d’abord terminé mon puzzle dans la matinée. C’est une petite satisfaction personnelle, depuis le 2 avril que je l’avais commencé, le terminer le 6 mai, soit environ 1 mois de boulot en terme de construction, c’est une petite performance. D’autant plus que c’était le premier Puzzle à 1000 pièces que je faisais. Par la suite, pas le temps de me reposer sur mes lauriers dans la journée, courses, véto, marche, balade, on peut dire que j’ai bougé. Au niveau de mes envies, étrangement aucune, me suis couchée crevée hier soir vers les 20h et je me suis endormie fatiguée de cette journée.

 

- Jeudi 7 mai -

Nous sommes aujourd’hui le 7, j’entame mon septième jour d’abstinence. Réveillée à 2h27 du matin exactement, j’ai dormi presque en tout 6h30 depuis hier soir. En ouvrant les yeux, je me dis que ça fait 1 semaine déjà, 1 semaine totale de privation. Dans un sens c’est peu, de l’autre, ça peut paraître beaucoup, ça dépend surtout comment on voit la chose, comment est nos fréquences habituelles de plaisir. En y pensant et en étant à l’aise dans mon lit positionnée sur le coté droit les jambes recroquevillées, inconsciemment, suis rentrée dans une plaisance de désir, dans une phase de sensibilité corporelle, fesses, sexe, tétons. Et là, je me sens de plus en plus troublée, avec des envies qui commencent à me submerger pas à pas. Résister ou y plonger ? Après tout, tant qu’on y touche pas, qu’on ne se caresse pas, j’ai bien envie de me laisser aller dans cette sensation de bien être. J’ai commencé à faire un voyage agréable avec beaucoup d’imagination, comme si j’étais dans un demi-sommeil, mais réveillée. Et là, je ne peux m’empêcher de me concentrer sur mes parties intimes, d’en faire même une obsession, de les faire travailler par la pensée. Etant très cérébrale, il est facile de provoquer des envies rien qu’avec la pensée. Plus les secondes et les minutes passent, plus je sens une sensibilité au niveau de mes fesses, pour être plus précise de mon petit trou intime, mais aussi du pénis. Pas d’érection pour celui-ci, mais des vagues de plaisirs qui sont entrain d’envahir tout mon bassin, que ça soit devant ou derrière, c’est tellement plaisant de se laisser aller. C’est comme si j’étais entrain de faire une croisière agréable, ou que je sois bercée dans le doux parfum du désir. Soudainement, je sens mon coeur palpiter qui s’accélère, je rentre à ce moment là dans une transe d’excitation uniquement provoquée par mes pensées et mon imagination. Difficile d’expliquer comment j’arrive à faire ça, je ne le sais même pas moi-même. Ce qui est sûr, c’est que j’ai aimé ce moment d’excitation en surface. Pas la même excitation que dimanche, où là, c’était carrément une pulsion sexuelle qui est venue à moi. Là, c’est moi-même qui suis allée explorer les portes du plaisir sexuel, celui dont je suis privée, celui que je ne connais plus, celui qui n’aura pas raison de moi pour l’instant. J’avoue que lorsque je me suis levée pour le pipi room, j’ai ressenti du plaisir rien que le fait d’avoir fait pipi. Ce 7ème jour risque d’être plus délicat à gérer.

 

- Vendredi 8 mai -

« Ça devient compliqué », voici la phrase que j’ai envie d’évoquer, d’exprimer pour ce huitième jour. Je ressens désormais un manque. Il faut dire que la journée d’hier ne m’a absolument pas aidé pour ne pas avoir des envies par la suite. Tout à commencé hier après-midi sur le chat de Nad, suis tombée sur deux hommes Gilles et Mr. DOM qui ont tout fait pour provoquer mon désir. A croire qu’ils se sont donnés le mot pour me déstabiliser le plus possible. Des discussions très agréables qui ont tourné bien évidemment autour du sexe. J’avais dit qu’il ne fallait pas communiquer durant cette période d’abstinence avec qui que ce soit, il s’avère que j’avais raison. Car lorsqu’on va sur ce chat, on est obligatoirement embringuée dans des discussions sexuelles « Hot » encore plus lorsque vous tombez sur des hommes matures qui savent parfaitement bien s’y prendre pour vous déstabiliser. On peut dire que ce Mr. DOM a réellement beaucoup d’imagination, il n’en manque vraiment pas. J’ai aimé ses idées et la forme de séduction avec laquelle il s’est rapproché de moi. Dans le même temps, Gilles très fan de ma personne et de mon blog n’a fait cesse d’éloges à mon égard. C’est toujours agréable de se sentir désirer, surtout de la part d’un homme admiratif de votre personne. Pour le remercier, je lui ai envoyé des photos exclusives. Apporter et donner du plaisir aux autres, c’est ce qu’il y a de plus important. En tout cas, j’aime faire plaisir aux personnes que j’estime qu’ils en valent la peine.

 

Par la suite, j’ai quitté ce chat (ouf) et je suis sortie balader m’oxygéner la tête, le corps et l’esprit. Ça fait du bien de décrocher et d’aller prendre l’air. Sauf que cette sortie quotidienne ne s’est pas déroulée comme prévue. Lorsque je suis arrivée sur les lieux de ma promenade, il y avait deux femmes biologiques d’une quarantaine d’années assises dans l’herbe sur une serviette entrain de discuter. Je passe mon chemin pour aller un peu plus loin, puis comme mon Labrador ne peut plus faire de grandes marches, je décide de faire demi-tour pour reprendre le chemin du retour, afin de regagner ma voiture. Au loin, j’aperçois toujours ces deux femmes qui sont toujours au même endroit. Et là… je remarque en regardant que l’une d’elle caresse carrément la cuisse dénudée de l’autre qui était en short ultra court. Sur le coup, j’ai halluciné ! En plus la caresse était loin d’être en bas de la cuisse, elle remontait avec sa main délicatement vers l’entrejambe de sa copine ! HALLUCINANT de voir ça, enfin de faire ça ici surtout en pleine nature ! Une sorte d’exhibition ou de provocation. Bref, suis passée devant elles sans m’arrêter. Décidément, tout tourne autour du sexe en ce moment. Même si les femmes biologiques sont écartées de ma vie depuis bien longtemps, fort est de constater que cette scène m’a quand même brouillé. Je viens là pour m’évader du sexe justement, et je tombe de nouveau sur une scène sexuelle réelle en plus devant mes yeux, ça ne m’a pas aidé vis à vis de mon abstinence.

 

Hier soir suis de nouveau partie me coucher vers les 20h30, puis me suis endormie assez rapidement de fatigue. 00h14 déjà réveillée, on peut pas dire que j’ai dormi beaucoup, un peu plus de 3h. Ce qui est sûr, c’est que dés que j’ai ouvert les yeux, j’ai immédiatement repensé au sexe. C’est assez pénible de toujours être en quelque sorte obnubilée par cela. Je me rends compte surtout que plus les jours avancent, plus la situation au niveau de mon désir sexuel augmente. Je n’ai pu m’empêcher de refaire comme l’autre nuit, me concentrer sur mes parties intimes. Sauf que par rapport à la dernière fois, les sensations sont plus fortes, plus intenses, plus développées. Du plaisir, je veux du plaisir ! Je me tourne sur le coté gauche, la jambe droite recroquevillée, et là, je me laisse faire, me laisser aller en ressentant des vagues de plaisirs me submerger tout aux bas de mon ventre. Les secondes passent, les minutes, et je ressens vraiment du plaisir sans même me toucher, ni me frotter, toute cette accumulation depuis 8 jours n’est certainement pas étrangère. Puis, mon coeur palpite, il palpite de plus en plus fort, il s’emballe totalement. Les vagues de plaisirs s’intensifient, je ressens du plaisir en profondeur qui monte, qui monte, qui monte… Vais-je avoir un orgasme sans même me toucher ??? C’est réellement la question que je me suis posée à ce moment là. Tellement toute chose, intensément troublée par ce que je suis entrain vivre. Excitée au plus au point rien que par une concentration cérébrale. Mon dieu quel moment ! Je n’ai pas joui, mais j’ai vraiment traversé des obstacles, difficile d’expliquer, de m’exprimer, de trouver les mots surtout vis à vis de ce que j’ai ressenti, c’était fort et très troublant. Ce qui est sûr, c’est que j’ai de moins en moins de volonté vis à vis de cette abstinence. J’en suis qu’à 8 jours seulement, et je commence à ressentir les vrais gros premiers signes de la difficulté. Il va falloir faire abstraction du sexe, ne plus aller sur le chat, suivre une ligne de conduite hors sexualité, si je veux vraiment tenir mon engagement, sinon, je n’y arriverai pas. La nuit du 8 mai aura été une nuit particulièrement agitée & perturbatrice, la pire depuis le début de ce challenge. Il y a eu un filet de précum qui est sorti et qui a coulé doucement...

 

 

 

- Samedi 9 mai -

NOOOOOOOONNNNNN !!! C’est une grosse et terrible désillusion, j’ai craqué au bout de ce neuvième jour. Extrêmement déçue de moi-même, c’est une grande déception personnelle, un échec total, je m’en veux énormément de m’avoir laissé submerger par mes émotions & envies. En même temps, un garçon m’avait prévenu qu’en étant livrée à moi-même, il y avait de force chance que je craque et n’y arrive pas. Mais tête de mule et assez bornée, j’avais envie de lui prouver le contraire et de faire ma grande fille « genre vous pouvez me parler de sexe tant que vous voulez, ça me laisse insensible », sauf que ça ne s'est pas passé comme ça.

Façon, je sentais que plus les jours et heures avançaient, plus ça devenait une obsession. Lorsqu’on ne pense qu’à ça, qu’on a pas d’autres divertissements ou d’autres occupations, qu’on ne voit personne, qu’on ne parle à personne, on tombe dangereusement dans le précipice. Un peu comme un drogué qui essayera de se sortir de la drogue tout seul, il n’y parviendra pas, car il y aura toujours la tentation de reprendre une dose, cette tentation & pulsion qui sont difficilement contrôlables. Si vous avez un esprit faible et que votre propre corps est demandeur, c’est mort. Pour l’abstinence sexuelle, c’est exactement pareil, il y a un besoin régulier du corps d’avoir du plaisir, de ressentir du plaisir. Bon vaut mieux se caresser que de tomber dans la drogue ou la clope, ça c’est sûr, mais je ne digère pas cette déconvenue. 9 jours seulement, j’ai même pas battu mon précédent record qui était de 11 jours. La loose !

223 heures exactement j’ai tenu, il était vers les 7h du matin samedi, lorsque j’ai ressenti une énorme grande pulsion. Je me battais contre celle-ci déjà depuis de nombreuses heures, et ce qui devait arriver arriva. De moins en moins de volonté de tenir, de plus en plus excitée… une voix intérieure qui dit et qui répète:

 

- Pourquoi tenir ?

- Pourquoi te priver ?

- Tu as envie de plaisir

- Tu en as besoin

- Laisse-toi aller

- Ne résiste pas

- Tu ne dois pas résister

- Lâche prise

- Caresse-toi

- Tu aimes tant le sex !

 

Un peu comme un démon qui vous triture de l’intérieur, c’est exactement la même chose, être poussée au vice, vous essayez tant bien que mal de résister, d’être dans une force mentale décuplée, mais impossible, vous y cédez tôt ou tard.

Je m’excuse sincèrement auprès de vous tous qui avez cru en moi. Je remercie vraiment toutes les personnes qui m’ont encouragé ici. Vos petits mots étaient très gentils, c’était une belle motivation de votre part. Hélas, mes propres envies étaient supérieures et plus fortes que tout.

 

--- Fin de l'abstinence sexuelle ---


 

Par Mlle Johanna
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